Nous n’avons d’appartenance d’aucune sorte.
Gardez les Caps est une association indépendante créée en 2011, vivant exclusivement des cotisations annuelles et des dons de ses adhérents. Tous ses membres sont bénévoles. Issus de tous horizons, ils sont liés par leur attachement à ce littoral breton constitué des baies de Saint-Brieuc et de Saint-Malo, où ils vivent, travaillent, passent leurs vacances.
L’objet de Gardez les Caps est la préservation de l’environnement naturel, marin, et littoral des baies de Saint-Brieuc et Saint-Malo (géographiquement le golfe de Saint-Malo), ainsi que le maintien et le développement harmonieux de ses activités économiques et culturelles.
Extraits des statuts : « Cette association a pour objet la protection de l’environnement, terrestre et maritime, des baies de Saint-Brieuc et de Saint-Malo (soit les cantons littoraux de Cancale à l’Ile de Bréhat), notamment la préservation de leur biodiversité, de leur patrimoine architectural et historique, de leurs paysages et de leurs sites. Elle veille, en particulier, à ce que le nécessaire développement des activités économiques se concilie harmonieusement avec le respect de cet environnement. »
Gardez les Caps est une association ouverte aux idées, aux changements, au dialogue. Force de proposition ou d’opposition, après étude approfondie des dossiers, elle agit dans l’intérêt du territoire qu’elle couvre et de ses habitants.
Genèse
Lorsque nous avons appris que ce coin de Bretagne, dont nous sommes originaires et auquel nous sommes attachés, était retenu pour un projet industriel offshore, que 180 km2, soit 18 000 hectares de la baie de Saint-Brieuc étaient préemptés, nous avons cherché à comprendre la raison de ce choix, et à en mesurer les conséquences.
Nous avons lu, décrypté, analysé, recoupé les rapports et les documents officiels, nous nous sommes entourés de conseils de scientifiques dont des spécialistes de l’écologie et du secteur de l’énergie. Nous avons alors réalisé, que beaucoup d’informations étaient, involontairement ou volontairement, floues, incomplètes, erronées, partielles ou partiales. Nous avons constaté que les industriels et les pouvoirs publics ne nous disaient pas la vérité sur la production réelle, ni sur les coûts, ni sur les impacts écologiques.
Informer sur les réalités de ce projet s’est alors imposé comme une nécessité
A bien analyser ses tenants et ses aboutissants, l’éolien industriel n’est qu’un montage financier rapportant à ses actionnaires qui ne sont ni industriels, ni créateurs d’emplois (le prix de l’électricité produite payée par le consommateur est multiplié par 4 ; les emplois générés sont très faibles). Une industrie polluante du fait des centrales thermiques obligatoires pour assurer la production quand il y a peu de vent. Au final une source d’énergie peu fiable, extrêmement onéreuse, qui participe à l’augmentation des rejets de CO2, et ne créé pas de nouveaux emplois.
Nous avons la conviction que la France, la Bretagne et les Côtes d’Armor doivent porter leur effort sur les économies d’énergie et sur le développement d’autres sources d’énergies pour assurer un véritable développement durable.
Transmettre un patrimoine préservé et construire l’avenir
La mer a toujours été pour les bretons une source d’innovation, d’ouverture, de développement économique. Elle doit être préservée de toute industrialisation massive aux nuisances multiples. Le futur industriel breton se construit déjà dans les biotechnologies marines, avec plusieurs pôles de compétitivité, et un tissu d’entreprises performantes. N’acceptons pas un choix industriel dépassé, polluant, financièrement irrecevable, qui nous appauvrira.
Préserver la qualité exceptionnelle du golfe de Saint-Malo est créateur de richesses, richesse sociale (bien-être apporté par le cadre de vie, lien social), richesse culturelle (valorisation de l’appartenance, très originale, écologiquement, géographiquement, historiquement et culturellement de ce golfe), richesse économique.