62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc ?

Un projet industriel promu sous couvert de lutte contre le changement climatique par un énergéticien espagnol avec des éoliennes allemandes et des terres rares chinoises (1 tonne par éolienne) qui produira en 365 jours à peine 1 journée de la consommation électrique française.

Comment peut-on justifier un tel projet né dans la précipitation de gouvernements précédents sans étude d’impact environnemental préalable ?

✅ Au beau milieu de zones protégées, d’habitats remarquables, de couloirs de migrations

✅ En plein cœur d’une zone de pêche artisanale, la seule pêche responsable

✅ Sur le gisement naturel de coquilles St-Jacques le plus productif d’Europe

✅ Sur le territoire de la plus importante colonie européenne de grands dauphins

✅ Devant la plus grande réserve ornithologique de Bretagne

✅ Enfin, devant les caps de Fréhel er d’Erquy en voie de labellisation Grand Site de France

Après avoir détruit les fonds marins benthiques de la baie de Saint-Brieuc, et par conséquent la ressource halieutique, sacrifié les marins pêcheurs, chassés la faune sauvage, barré l’horizon, cette usine électrique relarguera dans la mer pendant 25 ans 170 kg d’aluminium par jour.

La démarche ERC : de la poudre de perlimpinpin

E comme « éviter ». La démarche d’évitement est inexistante, parce que l’Etat a choisi de mener ce projet dans un site à fort enjeu environnemental et économique.

R comme « réduire ». Le promoteur Ailes Marines reconnaît chaque impact et effet négatifs du projet, mais n’apporte aucune solution.

C comme « compenser ». La compensation d’Ailes Marines est une mystification, un tour de passe-passe. Il ne peut y avoir de compensation en mer.

La confiance a pris l’eau au fil des ans, des assertions subtilement fausses, des entourloupes, des contorsions.

Espérons que la justice soit enfin en marche !