Eoliennes en mer : le grand bluff

LES COMPOSES METALLIQUES DES EOLIENNES POLLUENT LA MER DU NORD AVEC DE L’ALUMINIUM ET DES METAUX LOURDS

Les 6 500 éoliennes en mer allemandes prévues en 2020 vont rejeter 13 000 tonnes de composés métalliques dans la mer, selon les informations recueillies par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

« … Avec la poursuite de l’expansion des éoliennes en mer, des milliers de tonnes de composés de métaux toxiques vont être répandus dans la mer du Nord et la mer Baltique dans les années à venir.
La raison est l’utilisation d’« anodes sacrificielles » pour éviter la rouille des pylônes en acier des parcs éoliens. Pour protéger l’acier, les anodes sacrificielles, qui se composent principalement d’aluminium, mais aussi de zinc et de métaux lourds, se dissolvent progressivement dans l’eau. (protection cathodique)
Sur une durée de vie de 25 ans, uniquement avec la protection contre la corrosion des fondations d’acier sur lesquelles les éoliennes sont installées, jusqu’à dix tonnes d’aluminium seront libérées dans l’eau de mer pour chaque fondation d’éolienne, selon les information recueillies par le SPIEGEL Ce calcul a été établi par l’office fédéral de la Construction hydraulique.
L’objectif de développement de 6 500 MW d’éolien offshore d’ici 2020 pourrait signifier une pollution supplémentaire d’environ 13 000 tonnes d’aluminium pour les mers du Nord et Baltique.
Il est possible de protéger l’acier de la corrosion marine électriquement, technique connue pour les bateaux, mais technique plus coûteuse » …
Source : DER SPIEGEL, février 2015 http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/windraeder-kontaminieren-nordsee-mit-giftigem-rostschutz-a-1020944.html


DES CENTAINES D’EOLIENNES PENCHENT EN MER DU NORD

« Des centaines d’éoliennes situées en mer ne sont plus droites et menacent de pencher encore plus. Le ciment utilisé lors de la construction, il y a environ cinq ans, était censé éviter ces désagréments, mais il a souffert du sel, des vagues et de la météo en général, indique mercredi Eneco. L’entreprise énergétique néerlandaise assure néanmoins que les éoliennes ne représentent aucun danger, mais elles ne peuvent néanmoins plus être à leur rendement optimal. L’entreprise effectue actuellement des réparations sur 60 de ces éoliennes situées dans le parc Princesse Amalia, au large des Pays-Bas. Eneco ne souhaite pas communiquer les coûts impliqués. »
Ferme éolienne Princess Amalia est le parc électrique en mer le plus important des Pays-Bas, avec des éoliennes de 2MW à 23 kilomètres de la côte dans une eau de 19 à 24 mètres de profondeur.
Source : RTBF, avril 2015 http://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-centaines-d-eoliennes-penchent?id=8956690


273 PALES D’EOLIENNES EN MER VONT ETRE RAPATRIEES A TERRE AU DANEMARK

« Le groupe danois Dong Energy vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier de réparation et de modernisation des 273 pales des éoliennes du champ offshore Horns Rev 2 de 209 MW, dont il est l’opérateur. Cinq ans après l’inauguration du parc, situé en mer du Nord, au large des côtes danoises, les pales des 91 turbines de 2,3 MW fabriquées par l’allemand Siemens, montrent « une érosion plus importante que prévue », indique Dong.

L’usure est surtout visible à l’extrémité des pales où le mélange eau, sel et sable dans des vents jusqu’à 280 km/h, cause le plus de dégâts. Une inspection est, cela dit, programmée pour connaître l’origine exacte du problème. Quant à la réparation, elle consistera en la pose d’un revêtement en caoutchouc, dont Siemens équipe désormais ses modèles.

Le rapatriement des pales sur la terre ferme, à Esbjerg, qui doit débuter en mai, sera mis à profit pour installer sur ces pales de nouveaux composants aérodynamiques. Dong espère accroître ainsi la production de son champ de 1 à 1,5 %. Cela représenterait alors l’équivalent de deux nouvelles éoliennes. Le chantier est prévu pour être achevé à l’été 2016. »

Source : LE MARIN, janvier 2015 http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/20832-usure-acceleree-de-pales-deoliennes-offshore-au-danemark